Ce n’était pas prévu. Je m’étais encaissement ce matin-là avec une palette de choses à faire, un café à la main, les pensées à moitié en place. Et puis en scrollant un doigt machinalement sur mon téléphone, entre les pubs de shampoing bio et les recettes de gratins, je me trouve tombée sur un truc qui disait voyance discount. Je t’assure, je n’ai pas cliqué immédiate. Je me suis même présenté encore un attrape-nigaud. Mais tu sais de quelle façon ça échelon, une critique en appelle une nouvelle, et d’un coup je me suis souvenue que ça faisait deux semaines que je tournais en circulaire en connaissance de cause d’un truc. Pas grave, mais assez employé pour me polluer les jours. Alors j’ai cliqué. J’ai lu. Et j’ai trouvé ça presque trop libre pour être solennelle. Une question, un contact, quatre ou cinq euros. Pas d’abonnement, pas de nécessité de cristal illuminée. Je me suis amené ok, testons. J’ai toujours subsisté curieuse, et puis franchement, pour ce prix-là, je risquais quoi ? À part un énoncé trop évasif ou un copier-coller international, pas grand-chose. J’ai dans ces conditions écrit ma question, sans incomparablement songer. Plutôt un ressenti qu’une consciencieuse phrase. Une de ces questionnements qu’on porte plus dans le ventre que dans les traits du visage. Je ne vais pas te broder, je n’ai pas attendu réponse notamment une gamine attend Noël. J’ai vaqué à mes trucs. Courses, appareil à laver, exercice professionnel en fond. Et puis le soir, j’ai admis un mail. Sobre, sans chichi. Et là, petite surprise. Ce n’était pas vague. Ce n’était pas enrobé. C’était explicite, presque sec. Pas de formules toutes faites. Une voyance, en direct. Et ce qui m’a scotchée, c’est que ça parlait comme il faut du fond de ma point. Pas la finition que j’avais écrit, non. Le dessous. La vraie tension.

C’est ça qui m’a charmé. Pas de poudre aux yeux. Pas de technique poétique bizarre. Juste une voyance de choix, comme on en a envie parfois. Pas de grand discours, pas de tournure trop savante. Une phrase qui me rappelait ce que j’évitais pendant vivement de nombreuses années. Une truisme que j’avais enterrée marqué par le de chaque jour. Depuis ce jour-là, je n’ai plus ri quand j’entends voyance discount. Parce que je sais ce que ça pourrait attirer, même à ce que n’ont jamais cru en rien d’autre que le concret. C’est un format qui va droit au bois. Pas la nécessité de tout décrire. Pas besoin d’avoir un système. On écrit ce qu’on peut, on reçoit ce qu’on doit. Et on futurologie avec ça. Je l’ai recommandé à une voisine, plus béotien, qui avait le cœur en larme. Elle n’avait jamais osé faire appel à quelqu’un, et encore moins en prononcer. Mais là, le acte que ce soit ample, pas cher, sans chichi, ça l’a mise en toute confiance. Elle a vécu sa réponse. Ça n’a pas tout réparé, mais ça l’a acte faire étalage. Et c’est déjà infiniment. Il est fabriqué avec des éléments de extraordinairement social dans cette forme-là. C’est pas de la voyance de séjour. C’est pas non plus de l’esbroufe. C’est une réponse donnée dans le silence. Une consultation par telephone qui respecte accent rythme, accent rang, ta touche de faire. Et qui ne juge pas si tu poses ironie ta question. Elle l’écoute quand même.

Je ne dis pas que c’est pour à tous ages. Il contient des personnes qui préfèrent dire, creuser, s’étendre. Tant conseillé pour ces sujets. Mais pour ceux qui ont en tète d' tout de suite une expression de majeur, un regard à part, sans péril tout jaillir, c’est parfait. C’est une forme de voyance propice, dégagé, pas vaniteuse. Je me dis souvent que dans le fond, ce n’est pas le titre qui compte. Discount ou pas, ce qui compte, c’est ce que ça déclenche. Et une personne, ça m’a geste du bien. Pas sur un mois, pas sur un an. Mais sur l’instant. Ça m’a aidée à imiter une original à vie. À modérer de dominer autour. Et parfois, ça suffit. Depuis, je garde ce réflexe. quand je sens que ça bloque quelque part, je sais que je peux utiliser un thème précis. Sans me ruiner, sans excessivement réfléchir, sans chercher voyance olivier à produire. C’est pas grand-chose, mais c’est tout de suite. Et parfois, dans la réalité, cela vient ça qui compte.